Le consentement dans le BDSM

Il n’y a pas de relation de Domination/soumission sans consentement dans le BDSM. C’est une valeur centrale où le respect fait loi. La personne soumise reste libre à tout moment de rompre cette relation.

Tout comme elle est libre de faire sa demande de soumission ou de fixer ses limites.

La demande de soumission

Il est intéressant de noter que la relation ne peut débuter qu’à l’instigation de la soumise, ou du soumis. C’est à elle (ou lui) de requérir la domination de son partenaire. Le plus souvent au travers d’une demande formelle de soumission. Cela va de soi, mais cette demande ne doit en aucun cas être faite sous la contrainte. Dans mon roman BDSM « À genoux », la soumise rédige une déclaration qu’elle récite à genoux devant le Dominant qu’elle s’est choisie.

Selon les affinités de chacun et chacune, la demande peut prendre la forme d’un cadeau (un bijou, un dessin, etc.). L’artiste bordelais La Moustache de la Dame, propose par exemple de réaliser un dessin, en partant d’une photo de vous, agrément d’une petite phrase personnalisée. Pourquoi ne pas vous prendre en photo dans une position de soumission et choisir un texte du type « Me ferez-vous l’honneur d’être mon Dominant ? ». Ce n’est qu’une suggestion parmi d’autres.

De fait, une déclaration est un cadeau fait par la personne soumise à la personne dominante. Et un cadeau est toujours offert librement.

Si une personne se revendiquant dominante exige votre soumission, fuyez.

Consentement dans le BDSM : les mots de sécurité plutôt que le « non »

En séance, le consentement prend la forme de mots d’alerte et d’arrêt. Contrairement à la vie vanille — avec une sexualité classique, sans pratique BDSM — le « non » n’est pas de mise. Il est remplacé par les mots de sécurité (ou safe word).

Si une personne se revendiquant dominante transgresse votre consentement, fuyez.

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