Au début de toute relation D/s, les deux parties doivent établir leurs limites, afin que la personne dominante puisse déterminer le type de pratiques qu’elle pourra proposer à la personne soumise.
Le contrat, ou liste des limites dans le BDSM
Les récentes oeuvres cinématographiques ou littéraires à succès font souvent état d’un contrat. Dans la vraie vie, il peut aussi s’agir d’un simple document avec des cases à cocher. Le but étant qu’il recèle une certaine granularité (notation par étoiles par exemple) pour nuancer les goûts. Ceci afin d’identifier les pratiques communes au binôme D/s, celles dans lesquelles leur relation va pouvoir s’épanouir. C’est un document qui a vocation a évolué dans le temps, au fil des découvertes sensorielles de la personne soumise dont les goûts peuvent changer.
Il existe de nombreux modèles sur Internet. Pour ma part, je me suis inspirée de ce modèle de liste à double colonnes dans le récit de mon livre érotique BDSM « À genoux ». Je le trouvais interessant parce qu’il place les goûts du Dom et de la soumise face à face, rendant la comparaison facile.
Les pratiques exclues de la liste par une notation 0/5 ne seront jamais utilisées par la personne Dominante. Pour toutes les autres, l’usage d’un mot d’alerte ou d’arrêt pourra à tout moment faire cesser l’une d’elle si jamais la personne dominante atteint la limite de gestion de la douleur de la personne soumise.