La sécurité dans le BDSM

Les mots de sécurité dans le BDSM

La personne soumise doit définir deux mots de sécurité dans les BDSM. Le mot d’alerte, et le mot d’arrêt, communément appelés « safe word » dans la communauté BDSM anglophone. Parfois même en France. Ils servent à informer la personne dominante de l’atteinte des limites de la personne soumise. Le plus souvent au cours d’une séance de bondage, d’impact, de discipline, ou même au cours d’une punition. Les mots d’alertes ou d’arrêt peuvent être utilisés lors de n’importe quelle pratique listées dans le document des limites de la personne soumise.

Le mot d’alerte est un avertissement. Il indique que l’intensité est trop forte mais que la personne soumise est disposée à continuer si la personne dominante modère sa pratique. Le mot d’arrêt met fin à la séance, à effet immédiat. Son emploi est souvent un aveu d’échec pour la personne Dominante qui a de fait mal doser l’intensité de la séance. Il peut donner lieu à une rupture de la relation Dominant/soumise (aussi appelée relation D/s).

Certaines personnes soumises n’ont pas de mots particuliers et utilisent un code couleur. Orange pour l’alerte, et rouge pour l’arrêt. Ce peut être une bonne solution pour les personnes en mal de créativité, ou qui ont peur de ne pas s’en souvenir dans le feu de l’action. Pour celles qui choisissent des mots particuliers, ce sont souvent des mots courts, pouvant être énoncés facilement. Des mots singuliers, que l’on ne pourra pas confondre. Il est exclu d’utiliser le « non ». Par exemple, dans le récit de mon livre érotique BDSM « À genoux », Élise choisi les mots Lune et Mars, respectivement pour l’alerte et l’arrêt.

Si une personne qui se revendique dominante ne respecte pas vos mots d’alertes, fuyez.

Si une personne qui se revendique dominante ne vous demande pas vos mots d’alertes ni au début de votre relation, ni au début d’une séance, fuyez.

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